Parce que je suis inspiré...

J'ouvre le bal de cette section en vous présentant non pas des dessins ou des musiques mais...des écrits. Régalez-vous bien !

Hymn to the sea

De fragiles fleurs d’écume naissent de ses mains
Si petites vies offertes au règne du soleil
Elles quittent l’obscurité et s’élèvent, sereines
Les abysses libèrent le majestueux soupir d’une eau
Qui s’éveille de sa profonde nuit et entame son voyage.
Du haut des montagnes, elle chante à nos oreilles,
Du fond des vallons, elle gronde lentement
Patiente tisserande qui façonne la pierre et l’argile.
L’épouse du vaste océan chante encore à mes oreilles
Elle berce encore mes rêveries de sa voix sans âge
M’invitant à me laisser entrainer vers ses profonds mystères
Et dans sa voix, je reconnais les murmures des fées de l’enfance.
Innocentes créatures que portent les vagues indolentes.
Puissiez-vous danser éternellement sous la surface miroitante de la mer.


Last Treasure

Une empreinte laissée dans mon âme
Et cette dernière note qui embrase mes rêves
Même après des siècles, des millénaires
J’entends encore cette mélodie
Elle résonne toujours dans l’immensité du désert en moi
Comme si ce seul son pouvait l’emplir en un seul instant
Comme si les bruits du monde n’avaient plus aucune substance
Évanescents et vaporeux, simples volutes de fumée
L’entendrai-je jamais à nouveau, ce son qui fait vibrer mon univers ?
Ou n’était-il qu’un songe aux couleurs de neige
Pur tel l’azur des cieux souverains
Qui règnent, silencieux, sur leur royaume sibérien ?


Two lights of hope

Deux ombres s’évadent dans la sombre nuit
Rêvant à une éphémère liberté qui s’enfuit
Deux enfants porteurs d’espoir et de lumière
Le cœur pur des bâtisseurs de nouvelles ères

Lune, protège nos deux messagers
Fais danser leurs âmes dans tes vergers
Soleil, enchante leur chemin
Voici nos agneaux qui voguent au lointain

Là-bas, là-bas se trouve notre avenir
Ce monde où vous n’aurez plus à gémir
Le pays de lait et de miel que je vous contais
Tandis que notre ciel s’obscurcissait.

Chers petits, tendez vos mains innocentes
Recueillez l’offrande froide et violente
De nos vies sacrifiées pour demain
Voici nos larmes, conservez-les entre nos mains


We meet in dreams

J’ai quitté le lieu où tout se mourait
Emportant dans ma besace mes rêves et mes espoirs.
Pour me rendre là où il n’y a que le vide
J’ai planté mon bâton en terre
Et contemplé le ciel couvert de nuages
J’étais vide, il n’existait rien en moi
Une terre dévastée offerte aux rapaces
Et puis je t’ai vue. Chevauchant la lune
Mon cœur s’est arrêté, mes yeux ont regardé
Ta silhouette élancée courbée vers les anges célestes
Et je me suis jeté en terre. Là où il n’y avait rien
Car maintenant il y avait la vie et mon cœur qui pleurait
En ce jour semblable à un rêve
Où ton âme est descendue à moi
Nous nous sommes rencontrés, encore et encore
Car tout cela…était notre rêve.

Bon, après tu va encore te plaindre que je suis une groupie mais....
J'aime trop!! Je suis fan!! KYAAAAAAA! (je rigole évidemment :3)
Comme d'hab quoi, t'es chiant hein d'arriver à écrire des trucs comme ca >o<
(<3)

Je n'ai qu'un mot à dire... Juste sublime. Bravo. ♥

Hello ! Comme il se fait tard j'ai pensé à vous et j'me suis dit que j'allais vous envoyer mes dernières créations o/ à consommer sans modération (sauf le second parce que j"ai la sensation de l'avoir légèrement raté T.T)

Farewell

Deux âmes qui se croisent
Deux destins qui se mêlent
Le temps d’un instant
Battement d’aile de papillon

L’amour fleurit sous leurs yeux
Rose aux épines douloureuses
Au parfum d’au revoir
Brise fugace et intangible

Ils se contemplèrent longtemps
Muets car l’amour ne sait parler
Béats car il ne peut qu’admirer
Deux étoiles vouées à ne se dire

Qu’un seul mot résonnant dans l’espace
Adieu.

Remember

Ô muse qui part au loin
Charmeuse des animaux
Ne te retourne pas dans ta course
Laisse la nature la transfigurer

Cette beauté sauvage qui est tienne
Mais souviens-toi de celui qui attend
L’oreille tendue en quête du bruissement
De tes pas dans les brindilles pérennes

La forêt ne t’a pas oubliée
Elle porte encore ton manteau d’argent
Je sens encore ta présence dans ses soupirs
Et nous t’attendons.

Souviens-toi
Souviens-toi de nous
Souviens-toi du vent
Souviens-toi de la vie qui sommeille.

La suite quand...je serai inspiré !

(Ca me fait penser à "Souviens-toi l'été dernier"...). C'est beau *u*

Encore merci pour tous ces avis gentils (et sincères je l'espère;)) mais je ne peux m'empêcher de constater que les seules à être passées par ici sont les dmoiselles. Serais-ce que vous êtes les plus sensibles aux charmes de la poésie ?
Je m'interroge. Mais en attendant et parce que j'aime à savoir mes vers lus par vous, voici mes derniers enfants. Ils sont encore fragiles alors manipulez-les avec soin xD

Les dieux sont morts

J'ai vu crier les enfants de la terre blessée
Souffrir les bêtes offertes au feu vorace
J'ai vu le sang vermeil et chaud salir la pierre
Et s'ecouler en cascadant de la colline

Où sont ceux qui se paraient de mille dorures ?
Eux qui encore hier dominaient le monde
Ont-ils disparu, ces dieux sans visage ?
N'ont-ils jamais été qu'un cruel mirage ?

Les cimes sont désertes, l'écho vide et lointain
Depuis longtemps la montagne est silencieuse
Depuis longtemps on n'entend plus chanter le fleuve
Car les dieux sont morts sur l'autel du fer

Toute magie éteinte sous sa poigne inflexible
Hurlement désespéré ou râle étouffé
Le déluge de feu a éteint nos ardeurs
Les jours et les années ont perdu leur saveur

Peut être, ils reviendront du séjour de la mort
Peut être dieux et fées arracheront le sort
Mais ce ne sont que chimères et utopies
Que disperseront les vents qui battent le désert.

Salut salut j'vous ai manqué ? Sans transition je vous envoie une grosse fournée, en espérant que vous apprécierez

Child of Daedalus

Envole toi enfant de liberté !
Echappe à la Terre à la dureté
Plus loin, plus haut
Là où règne le Soleil chaud.

En bas te guette l'Océan
Ses grondements sourds sa beauté d'antan
Sombre et menaçant qui te tend les bras
Si tu plonges jamais il ne te libèrera.

Mais vole, vole donc !
Avec le vent pour voile et jonque
Les oiseaux pour conpagnie
Et un profond silence pour seul ami.

Devant toi il y a la mort
Cette ombre dont tu ignores le sort
Un peu trop haut et tu perdras tes ailes
Pour sauter entre ses bras frêles.



The land we belong to

Souvent je me demande
À quoi il peut ressembler
Ce lieu que je quémamde
Jusqu'à la satiété.

C'est le mien et c'est le vôtre
Le lieu auquel nous appartenons
Au milieu de ce qui semble autre
Il est cette main que nous tenons.

L'herbe est vertes par chez moi
Les cigales chantent souvent
On n'y connait pas de roi
Nul n'y est plus heureux que Temps.

Plus loin il y a les fées
Elles se cachent dans les rivières
Ou encore dans la rosée
Si c'est une belle tanière



Starving Souls

Les routes sont pleines de ces âmes vagabondes
Qui errent solitaires au bout du monde
Jetées par le désespoir, en quête d'un foyer
Usées et éreintées que joie a déserté

Ces hommes et femmes qui courent et crient
Ils hantent même les villes ces monstres que fuit la vie
Cohortes sans fin de spectres faméliques des Enfers
Qu'on entend tirer derrière eux leur âme aux fers.

Ah Dieu! Que n'aides tu pas fes enfants tristes
Que ne les tires tu pas hors de cette piste
Car leur souffrance tu la connais tu en sais le pourquoi
Pourtant tu restes là immobile et sans voix

Je sais qu’ils veulent seulement se nourrir
Qu'ils craignent et redoutent de devoir périr
Mais vois tu, leur âme vide et faible
De nourriture ne trouvera qu dans l'Érèbe.

(Attention... 1, 2... 3)
KYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!
(j'ai toujours revé de faire ca :3)
ENCORE, ENCORE, ENCORE!