Deadman Wonderland
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Bienvenue dans Deadman Wonderland, la prison où la folie règne... { Violence, Yaoï, Yuri et Hentai autorisés, NC -15 }
 
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 Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua

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Kuro Unmei
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Kuro Unmei


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Dossier du prisonnier
ID du prisonnier: 6024. Sparrow.
Rang du prisonnier: Deadman

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MessageSujet: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyLun 2 Déc - 23:38

Dés lors que nous chantions en choeur,
Ni le temps ni la vie ne nous faisaient peur,
Nous aimions à plaisanter, en bons enfants,
Pour que résonnent nos rires dans le firmament.

Tout est de gris, de ciment et de fer. Triste aperçu de ce monde dans lequel tu as atterri. Tu as fait des erreurs, trop d'erreurs, qui ont coûté la vie à plusieurs personnes. Voici donc que tu es condamnée. Peine maximale ou pas ? Peu t'importe, de toute façon tu sens au fond de toi que cet endroit sera ton tombeau, qui te verra mourir avec toute la culpabilité que tu peux porter mais que tu caches au fond de toi. Pourtant, j'aurais tant voulu pouvoir te dire que je ne t'en veux pas...  Mais je ne le peux plus. Et il est trop tard, je le sais aussi bien que toi, et je continuerais de veiller sur toi, petite fée aux ailes froissées. Tes poignets à présent libérés de leurs chaînes, tu savoures cette semi-liberté retrouvée. Le rang des nouveaux arrivés s'écoule dans les couloirs à l'identique d'un ruisseau sur les rochers, tu te laisses porter par le mouvement jusqu'à cette femme. L'air strict, sévère, un uniforme digne d'un membre de la gendarmerie nationale, elle vous toise un à un. Elle ne m'inspire pas confiance. Elle impose le respect, tes compagnon de galère affichent tous des mines sombres et résignées; alors que toi, petit être effronté, tu affiches un sourire en l'observant, jusqu'à ce qu'elle le remarque et s'approche de toi, aussi glaciale de la plus rude des tempêtes de neige.

- Un problème peut-être, 6024 ?... Unmei Kuro ?

Le silence se fait pesant. Tu ne sais pas si tu dois répondre, ou bien garder le silence. Tu aurais peut-être du baisser les yeux, c'est ce que tous ont fait sous le regard perçant de cette gardienne, qui n'a apparemment rien d'une enfant de cœur. Mais, toi, insouciante, tu ne sais rien du danger qu'elle représente, alors, tu inclines la tête, un air innocent collé au visage; et, bien que ton sourire s'efface, tu soutiens son regard, fait qui doit certainement lui paraître plus qu'insolent.

- C'est vraiment ça, le vrai Deadman Wonderland ? que tu demandes alors simplement, bien qu'au fond, tu jubiles à l'idée de la narguer.

Tu ne comprends pas cet éclat qui traverse les iris qui te vrillent alors, le choc te sonne sans même que tu ne le vois venir; tu es au sol, lèvre éclatée et paume de la main entaillée. Les paupières papillonnantes, tu relèves le visage vers celle qui vient de te frapper. Heureusement, au moment où elle semble vouloir recommencer, un autre prisonnier profite de l'instant pour tenter de s'enfuir. Ni une, ni deux, sous vos yeux, sous mes yeux, il est arrêté par une lame qui fend l'air pour le transpercer en plein cœur. Un frisson d'horreur parcours l'assemblée; et, prenant profits de cet instant, tu te lèves et t'avances de la criminelle pour la frapper dans le dos, cherchant ainsi à lui rendre la monnaie de sa pièce. Erreur. Alors que je voudrais t'aider, je la vois te brutaliser de nouveau, ta tête heurte le mur. Et, alors que tu aperçois trente-six chandelles, une douleur te transperce le ventre. Un instant plus tard, tu gis, inconsciente.

...

Dés lors que tu ouvres les yeux, une vive lumière les agresse, provoquant l'une de tes adorables grimaces, alors que tes bras de servent de bouclier contre cette horrible éclat artificiel. Au bout de quelques minutes, cependant, tu oses jeter un coup d’œil à la pièce, entre tes doigts. Tout est fait de blanc, les murs, les lits, les meubles. Tu sens les antiseptiques un peu partout, et aussi... autre chose. Autre chose que toi, petite Kuro, tu ne sens pas, mais moi, cette odeur me hante et me répugne, l'effluve laissée par la mort. Mais toi, tu ne sens que le désinfectant à plein nez, même sur toi, et tu te souviens d'un détail, portant ta main à ton ventre. Un bandage. Au moins, tu n'as plus vraiment mal. Aussi, tu te redresses en position assise, apercevant alors ce petit sac sur la chaise à côté du lit. Tu te mets à fouiller dedans, pour en sortir un guide, un bonbon -tu songes alors qu'ils ne sont pas si méchants- et une tenue qui te fait... grimacer. En la détaillant sous toutes ses coutures, tu te dis qu'il serait peut-être bon qu'ils se mettent au goût du jour.

Plaisanterie mise à part, incapable de rester tranquille, même blessée, tu te décides alors à bouger, afin de partir à l'aventure. Tu repousses alors les couvertures pour te lever, retirant cette robe d'hôpital informe, pour mettre la tenue de ton sac, tout aussi laide à tes yeux. Et puis, tu prends consciences de ce collier, et cette fois-ci c'est à l'unisson que nous grimaçons. Vous prendraient-ils donc pour des chiens ? Après tout, en tentant de retirer cet objet de malheur, tu en as le grognement. Mais tous tes efforts sont vins, alors, dans un soupir, tu abandonnes, puis tu t'avances dans les couloirs déserts et porteurs du sombre présage qui vous est destiné.

Puis, d'un coup, tes yeux repèrent ce que ceux de beaucoup d'autres ont du loupé avant toi. Une grille, sûrement celle qui cache un conduit d'aération. Ceux-ci mènent forcément dehors, non ? D'autant plus que, le détail que tu as remarqué, c'est bien cette vis manquante qui a du tomber. Ni une ni deux, te voilà en train d'achever cette maudite grille, pour ensuite, grâce à ta petite taille, te faufiler dans le conduit obscur. Des bruits peu rassurants résonnent autour de toi, et pourtant, tu prends tout ceci à la rigolade, tel un jeu. Jusqu'à ce que tu commences à ressentir des brûlures au niveau de chacune des cicatrices que t'a laissées ton père. Tu débouches alors sur un nouveau couloir, semblable aux autres, les mêmes murs de ciment, les mêmes néons qui crachent leur éclairage douloureux pour tes yeux clairs.

Des voix résonnent alors, interrompant ta petite promenade. Prudente, tu te caches dans l'angle d'un mur. Sage décision, car, tu ne le sais pas, mais tu te trouves dans un endroit qui pourrait bien être ta morgue; un endroit rempli d'assassins, qui tuent les personnes comme toi, ceux qui ont cet étrange contrôle de leur sang. Même si, pour le moment, les supérieurs de la prison ne l'ont pas remarqué. Ce n'est sûrement plus qu'une question de temps, et, alors, tu seras sûrement une proie de choix avec tes pairs. En attendant que cette heure vienne, insouciante, tu restes cachée, jusqu'à ce que plus aucun bruit de te parvienne. Alors, guillerette, tu reprends ton petit bout de chemin.


Dernière édition par Kuro Unmei le Dim 8 Déc - 14:12, édité 3 fois
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Hana Welford
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Hana Welford


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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyMar 3 Déc - 21:36

«La mer, en grande artiste, tue pour tuer, et rejette aux rochers ses débris avec dédain. »

Affolé. Mon cœur bas trop vite, trop fort. Je suis incapable de le supporter, je ne le peux définitivement pas. Cette faiblesse tacitement accepté se rappelle à moi de la manière la plus douloureuse imaginable. Je veux fuir. Courir, courir encore et encore, loin de cette folie qui me tue à petit feu. Je n'en peux plus. Je veux mourir. Tous cela ne sert à rien, tout est fini, mon destin est déjà tracé. Doucement, je me dirigerais vers ses ténèbres si attirante, toujours plus loin, toujours plus profondément.... Ma descente aux enfers ne fait que commencer. Mais existe t il un endroit plus horrible que ce lieu si ?
Mon sang tourbillonne à l'intérieur de mes veines, réclamant une liberté que je ne peux lui offrir. Car je dois me contenir. Je ne veux plus me battre, je ne veux plus faire du mal à un être humain. Voir à nouveau du sang coulé par ma faute.... est devenu une chose impensable. Révulsante. Tout, toutes les souffrances du monde, plutôt que de sombrer à nouveau dans cette folie destructrice.
Alors j'endure. Les coups, transperçant ma chair avec une facilité si risible. Leurs rires, aussi. Surtout. Ils me vrillent la tête, arrachant la moindre parcelle de résistance à mon corps déjà dénoué de volonté.
Je suis résigné. Rien ne sert de résister. Et pourtant....

-Ne la tuez pas. Il serait dommage de nous privé d'un tel joyau, n'es ce pas ?

Les coups s’arrêtent. Je pris presque pour que cela recommence. Pour, enfin, avoir accès à ma délivrance. Car ce qui m'attend me paralyse de terreur. Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas.
Mais rien ne sert de prier, car personne n'est là pour m'entendre.
Alors je tremble, le cœur au bord des lèvres.

-Monsieur, vous voyez bien que vous ne tirerez rien de ce déchet... laissez nous la finir.

Oui, laissez les. Accordez moi cette faveur, finissez s'en, je vous en pris.  Je rêve tant de liberté.... Cette liberté dont je ne me rappelle plus la saveur. Je me suis souvent amusé à l'imaginer sucré, possédant la douce mais entêtante odeur de la pluie. Incroyablement tentante. Définitivement hors de porté. Existe t elle seulement ? Dans ce monde ou le ciel nous est constamment dissimulé, ou notre regard ne quitte plus le sol sous nos pieds.
Je n'y crois plus. Je n'ai plus envie d'y croire.
Recroquevillé dans mes tourments, je sens à peine le souffle de cet homme immonde contre mon oreille. Ni son doigt caressant dans un geste presque tendre la longue estafilades creusé sur ma joue si pale.

-Hana.... Ma douce Hana... As tu compris maintenant ? Le rejet dont tu fais preuve vis à vis de ta condition ne mènera à rien de bon. Tout juste à quelques blessures en plus.... Et cela durera le temps qu'il faudra. Jusqu'à que tu décide de te battre. Car tu n'es rien de plus qu'un jouet, ma si gentille Hana... Un jouet destiné à notre, à mon, amusement personnel. Comprend tu ? Tu es monstre. Un misérable insecte. Tu ferais mieux de nous écouter, ou il t'en coûtera cher... très cher.

Alors, fermement, il attrape mon bras démantelé et me traîne dans une cellule étroite et sombre. Sans fenêtre.
Alors, pour la première fois depuis longtemps, je cède à ma douleur.
Les larmes sont mon seul refuge.

« Poupée cassée, il n’y a rien de plus triste 
En vérité, qu’une poupée cassée »
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Joshua Anderson
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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyMer 4 Déc - 22:51

Die sanctio

Aube. Un soleil paresseux traîne à darder ses rayons au travers du voile brumeux qui recouvre surface du parc. L'hiver approche et les animaux se taisent. Dans la nature, c'est la saison de la mort qui se prépare, ici, la mort est omniprésente. Même jusque dans ce couloir sombre qu'arpente encore Joshua. A quoi pense-t-il cette fois ? Je ne suis pas sûr de vouloir connaitre la réponse à cette question. Mais depuis ce matin, il marche ainsi, de long en large dans ce même couloir, la folie qui suinte des murs de ce lieu commencerait-elle son insidieux travail de destruction ? Au fond de moi j'en doute fort. Il attend quelqu'un. Quelques minutes encore et ma supposition se révèle correcte, à l'autre bout du couloir, l'écho d'un pas saccadé résonne. Joshua cesse de marcher et écoute, le bruit se rapproche et il sourit.

C'est fou ce qu'on apprend d'un bruit de pas, la longue expérience psychologique du bourreau aux yeux d'or est là pour l'affirmer. En quelques secondes, il parvient à cerner la personne qui s'avance vers lui. Une femme. Excitée. L'air s'emplit de ses phéromones agitées et d'un subtil parfum de cannelle quand elle arrive enfin. Même en Enfer, les sens sont rois. Le bruit de pas s'estompe puis disparaît. L'écho aussi. La femme se tient face à Joshua, un sourire crispé sur le visage afin de dissimuler ses réelles pensées. Pathétique être de chair dominé par ses pulsions, elle s’imagine capable de lui cacher ce qu'il a déjà vu. Mais il ne bouge pas, attendant sans doute qu'elle se décide enfin à laisser s'exprimer tout ce désir qui la rend si tragiquement comique. Dansant d'un pied sur l'autre, je la vois hésiter, entre ridicule ou plaisir, elle ne sait vers quoi se tourner et j'ai presque envie de mettre un terme à ses stances intérieures en lui avouant qu'elle s'est couverte de ridicule en espérant conquérir le cœur de cet homme. Car de cœur, il n'a plus. Il a bu jusqu'à l'ivresse la coupe des péchés de l'Homme, jusqu'à ce que ceux-ci verrouillent son cœur. Elle ne l'aura pas. Mais elle tente quand même :

- Vous êtes bien Joshua Anderson ? Le nouveau gardien ?
- Oui. Mais je n'ai ni le temps ni l'envie de répondre à tes pathétiques avances. Pourquoi m'as tu fait venir ?

Et voilà comment tout s'arrête pour cette jeune femme, au demeurant très belle. Je n'aurais pas été si difficile...mais la froideur de Joshua est légendaire, il ne fallait pas s'attendre à mieux. Le visage de la femme perd subtilement un peu de sa fraîcheur. Elle semble se ratatiner sur elle-même et devenir moins que l'ectoplasme que je suis. Ah le beau sexe et cet homme ne font vraiment pas bon ménage. Je me demande si elle saura se rappeler qu’elle voulait lui dire autre chose. Oui elle y arrive. Prenant de profondes inspirations, comme pour s’assurer que son rêve de dîner en tête à tête est bel et bien avorté, la jeune femme reprend la parole :

- M. Tamaki m’envoie vous chercher, il a besoin de vous…
- Tamaki hein ? Très bien je te suis. On a deux ou trois choses à se dire lui et moi…

Et voilà le duo reparti vers de nouvelles aventures…ou juste vers les bras accueillants du promoteur. Au hasard des pièces, la prison commence lentement à changer de visage. Plus de couloirs sombres ou de murs suintant la mort, on arrive bientôt devant une porte immaculée ouvrant sur un bureau rangé avec soin. A l’odeur fétide de la mort s’est substituée celle tout aussi exécrable de l’administration. Le monde du promoteur, entre deux tortures de Deadmen. Pourriture et malice sont les vers qui rongent cet édifice en apparence sain et blanc. Joshua ne peut réprimer une grimace en voyant le visage de son employeur et je le comprends. Il ne l’apprécie pas mais moi, cet homme me révulse. Entre bêtes, ils sont tous comme chiens et chats, je suis la seule pensée encore humaine au milieu d’un ersatz de pur machiavélisme. Le promoteur lève les yeux vers son invité et l’invite d’un regard à s’asseoir devant la tasse de thé fumante posée sur le bureau. Le gardien s’exécute sans grand enthousiasme, pressé de quitter ce bureau rempli de démons. Le temple de Méphistophélès en personne.

- Vous vouliez me voir ?
- Oui…j’ai conscience que vous aviez des conditions assez spéciales pour accepter ce travail
-  En effet. Et le moins qu’on puisse dire c’est que rien ne s’est encore passé. Vos fameux Carnival Corpse semblent en pause depuis un certain temps maintenant et aucun prisonnier ne me semble assez intéressant pour mes « expérimentations ». Donc on peut clairement dire que ce travail commence à ne plus être très lucratif pour moi.
- J’imagine, j’imagine. Je suis vraiment désolé, nous avions quelques problèmes internes à régler…des histoires bénignes mais mal gérées…à ce propos, j’aurais besoin de vos services pour un travail un peu dégradant…
- Quel genre ?
- Récemment quelques Deadmen ont tenté de se rebeller, nous aurions besoin que vous alliez vous assurer que nos Undertakers soient de taille à les éliminer.
- Des Undertakers hein…très bien mais vous me fournirez un spécimen de choix avant le prochain Carnival Corpse. C’est ma condition.

Tamaki sourit, un air maléfique sur le visage. Il se lève et quitte le bureau pour ouvrir la porte à son collaborateur, s’inclinant avec une petite déférence moqueuse sur son passage en lui glissant ces paroles énigmatiques à mes yeux :

- On peut arranger ça dès maintenant si vous voulez. Suivez-moi.

Les deux hommes s’éloignent et plantent la femme derrière, elle ne s’en plaint de toute faon pas. Je pense qu’elle a fini par comprendre que ces deux hommes appartiennent à un monde auquel elle n’a pas accès.

Encore des couloirs, encore des murs suintant la mort et le désespoir. Nous revoilà dans l’univers carcéral et son quotidien terrifiant. On marche encore un bout de temps et puis Tamaki s’arrête devant une cellule isolée. Sans fenêtres. Là, à peine reconnaissable sous le masque créé par la tristesse et les estafilades, une jeune fille est recroquevillée. Je suis révulsé d’horreur, je voudrais courir et aller la secourir. A son âge, elle n’a pas à vivre pareil enfer, elle devrait rire avec ses amies au lieu de verser ces larmes douloureuses, embrasser son petit ami au lieu de serrer ses lèvres tuméfiées. Courir et crier librement au lieu de se retrouver avec ce collier de la mort autour du cou. Mais Joshua ne réagit pas. Aucune émotion ne traverse son masque facial. Il attend les explications de Tamaki. Explications qui arrivent bien vite :

- voici Hana Welford, l’un de mes plus précieux jouets. Je vous passe sous silence la manière dont elle est arrivée ici…mais c’est encore la seule Deadman à avoir refusé de combattre pour sa survie…son acharnement à ne pas blesser frise presque la foie.
- Une fleur au milieu de la merde. Très bien, donnez-moi les clés de cette cellule.
- Ne me l’abîmez pas trop quand même, j’y tiens beaucoup, sourit le promoteur en lui remettant la clé.

Les deux hommes s’éloignent et je reste à regarder cette fille qui passe d’un tortionnaire à un autre sans broncher…pauvre enfant…si tu savais…
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Kuro Unmei
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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyMer 4 Déc - 23:43

Et si la liberté s'était envolée,
Telle cette magie à laquelle on croyait ?
Etant enfants nous rêvions tellement,
Avant que s'effacent nos espoirs d'antan.

Tu t'arrêtes soudainement. De nouvelles voix te sont parvenues, des bribes de conversations. Une Deadman, apparemment, qui refuse de se battre, simple poupée brisée entre leurs griffes; je ne peux retenir cette vague de dégoût qui m'envahit face à cette inhumanité sans bornes. Tu serres les dents, toi-même agacée de ce qui se trame, te cachant de nouveau dans l'angle d'un mur, observant discrètement depuis ta position. Tu ne vois pas grand chose, si ce n'est deux hommes qui discutent en observant ce que tu devines instinctivement être la fameuse Deadman, quelque part en face d'eux, dans une cellule certainement. Pendant un moment, tu tergiverses quant à ce que tu dois faire à présent. Tu ne vois pas pourquoi tu devrais venir en aide à une pure inconnue trop idiote et trop faible à tes yeux pour se défendre par elle-même, d'autant plus que ta couverture de gentille petite fille sage serait dés lors gâchée. Mais, peux-tu décemment ignorer l'une de tes pairs qui se fait maltraiter ? Oui, tu le peux. Mais, si tu lui venais en aide, elle te serait redevable par dette. Ce fut ce qui acheva de te convaincre, toi qui as pris l'habitude d'agir par intérêt.

Sans même savoir combien d'ennemis tu aurais à affronter une fois dans la mêlée, tu t'élance vers eux, retenue soudainement en arrière. Tes cheveux attrapés d'une bonne poigne, tu fais un instant plus tard une douloureuse rencontre avec le mur, et une petite estafilade laisse du sang couler lentement sur ton front. Par miracle, même sonnée, tu parviens à rester debout, en t'appuyant à ton nouvel ami le mur. Ton regard se pose sur ton attaquant, cet homme qui semble trop sûr de lui, qui t'observe de cet œil hautain et narquois, il te dégoûte. Il rit, s'approche de toi en te narguant du surnom de "Gamine stupide qui va crever". Tu te recroquevilles alors un peu, comme s'il t'impressionnait, ce qui ne fit que flatter un peu plus son ego, pour, finalement, lui envoyer un bon coup de genou dans les parties. Tu profites alors de cet instant où il se voit plié en deux, pour mettre ton plan à exécution, tu t'élances de nouveau vers les tortionnaires de la fameuse Deadman.

- Attrapez la ! crie alors l'homme que tu viens d'abandonner, sale chien.

A présent plus proche de tout ce petit monde, tu comprends, trop tard, que tu viens de commettre une grave erreur. Ils sont plus nombreux que tu ne l'as imaginé un peu plus tôt. Il y en a de partout, à gauche, devant la cellule de la pauvre Deadman que tu aperçois alors, gamine qui n'a rien demandé à personne, et à droite, du côté des observateurs qui se sont quelques peu éloignés. Tu ne connais aucun d'entre eux, et, heureusement, il n'y a pas la gardienne de tout à l'heure. Ton réflexe est pourtant de reculer, mais tu te rends vite compte que l'homme qui s'en est pris à toi te bloque cette seule issue qui se trouve derrière toi. Tu es piégée, tel un animal en cage.

Car c'est tout ce que vous êtes, ici, des animaux, traités comme des chiens. Utilisés pour des jeux idiots à la vue du public qui croit à une mise en scène et qui en rit avec bon cœur, alors que toutes les morts sont bien réelles, mais qu'en savent-ils ? Nous-mêmes avions été si naïves, à cette époque où nous avions visité le parc d'attraction, nous nous étions amusées, nous avions rit. Puis, tu as fini par comprendre que rien n'était joué ce jour là, et maintenant plus que jamais tu prends conscience de la triste réalité des choses.

- Vous êtes... des monstres ! Vous me répugnez ! Sales enfo...

L'impact ne tarde par à arriver, directement dans ton estomac, un coup de poing bien placé, qui te fait tomber au sol. La respiration coupée, la douleur te traverse tel un éclair. Tu poses ta main sur ton bandage, et, lorsque tu la regardes, elle est maculée d'un liquide poisseux. Ce sale type a donc rouvert ta blessure. Ton regard froid et pourtant assassin se pose sur ces hommes qui t'entourent, et, lentement, tu te redresses, pour reprendre le fil de tes mots interrompus.

- Nous sommes peut-être des criminels, mais vous ne valez pas mieux que nous ! Vous êtes même pires, sales chiens !

Ces deux derniers mots, tu les craches avec un dédain sans nom, comme si tu insultais la pire des vermines de ce bas-monde, ce qui n'est au final pas bien éloigné de la réalité. Un coup d’œil en coin vers la gamine recroquevillée dans sa cellule, avant qu'une pluie de coups ne s'abatte sur toi. Tu tentes de rester debout, tu parviens à donner quelques coups en retour qui arrachent des râles et autres grognements à ces types. Mais, finalement, tes jambes cèdent et te voilà au sol. J'aimerais tant pouvoir t'aider, mais me voilà impuissante, tout comme ce pair qui voudrait tant sauver cette enfant prisonnière. Tu serres les dents afin de ne pas laisser filer le moindre son d'entre tes lèvres. Tu ne leur donneras jamais ce qu'ils veulent, tu ne crierais pas, tu ne pleurerais pas, tu ne supplierais pas. Il en faut bien plus pour te faire craquer.

- Allez..tous crever ! que tu hurles entre chaque coup qui te coupe la respiration. Vous mourrez comme d..des bâtards dans un caniveau ! Vous n'êtes ri..rien ! Crevez, crevez, crevez !

Ils rient. C'est toi qui n'est rien. Tu n'es rien pour eux, rien d'autre qu'une petite adolescente stupide qui croit encore à la liberté, qui croit encore que le monde peut tourner dans ton sens. Et eux, ils se voient comme des dieux, des gens supérieurs à vous autres Deadmen. Alors, qu'au fond, vous faites tous partie de cette espèce vouée à l'extinction : celle des Humains, corrompue jusqu'à la moelle. La preuve en est faite, avec cette prison; tu sens enfin cette terrible effluve, celle de la mort, qui a imprégné chaque recoin de ce lieu, tout comme le sang a imbibé les champs de bataille. Tu ne leur offriras pas ce qu'ils veulent, pas tant que tu ne leur auras pas fait payer chacun des coups qui t'infligent. Oui, ils le paieront tous... Car ces douleurs, tu les rendras à la puissance mille, jamais on ne te touchait sans conséquences.

Et eux, pauvres idiots, ils n'en savent rien, ils ne savent pas ce qui se trame dans la petite tête de leurs jouets, qui sait si une rébellion n'est pas en train de se préparer dans les cellules ? Pourtant, ils ne se soucient plus que de toi, la gamine qui a tenté de jouer à la dure; tu ne sais toujours pas combien ils sont, mais au fond est-ce important ? Chaque membre du personnel le paiera, le moindre qui croisera ta route. Si c'est pour faire les choses, autant ne pas les faire qu'à moitié, au moins, il n'y aura aucun jaloux. Ils sont inhumains, alors tu les traiteras comme des...

- ...sales rats.
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Hana Welford
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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyLun 9 Déc - 1:46

-Attrape-moi quand la mort s'abreuve, 
Dans un insoutenable rire,
Lorsqu'elle me souffle ses berceuses....


Les mots me blessent. Chaque lettres, chaque syllabes franchissant la barrière de mes lèvres tuméfié est une plaie en plus dans mon cœur, dans mon courage. Du moins ce qu'il en reste car l'emprisonnement m'a contre toute attente, rendu lâche et risiblement faible.  Et pourtant, je chante, encore et encore. Ma voix est faible, si faible, chevrotante et incertaine, laissant transparaître à merveille ma souffrance négligé. Pourtant, je continue. Je ne veux pas perdre ce lien, si infime, avec mon passé. Parce que cela voudrais dire ne plus rejeter mon présent. Accepter d’être en vie. Accepté d’être un monstre. Et surtout, accepté de devoir tué pour vivre. Dans cette prison, les hommes sont continuellement confrontés à leurs doutes, leurs peurs. Et de tout cela, ne peux que surgir leurs véritable nature. Celle d'animaux blessés, meurtries, près à tout pour ne pas finir en bas de la chaîne alimentaire. J'avais depuis longtemps abandonné l'idée de me battre.
Le bas de la chaîne alimentaire, il ne peux désormais s'agir que de moi.

-je suis seule à m'endormir,
Attrape ma voix, ma plénitude


Mon corps est lourd, si lourd. Je ne sens plus rien, je ne veux plus rien sentir. C'est si agréable. Mon oppressante cellule ne me semble plus si étouffante. Peut être parce que je n'arrive plus à en distingué les limites. Les ténèbres se confondent avec le sang. Mon sang. Tout ici ne tourne qu'autour de cette substance, cette couleur. Rouge. Comme la haine, le désespoir, la folie. Mon regard se voile, et j'appuie ma tête contre le mur gelé, continuant  ma douce mélopée. Je me sens partir, et, une nouvelle fois, je laisse les voix du passé m'envahir.
Je me souviens.
D'eux. Mes amis, ma famille. Et bien plus que cela. De Jem', surtout. Lui qui, a sa façon, m'a appris à aimer la vie. Grâce à cet homme, ce délinquant, cet assassin, j'ai lentement appris à déguster et à savourer chaque jours. A sourire aux problèmes, à me dresser face aux adversités.  Car on ne peux jamais revenir en arrière. Ce qui est passé est perdu, définitivement.
Dis moi, Jem... me reconnaîtrais tu si tu me voyais aujourd'hui ?
Il a connu la Hana forte et déterminé, prêtes à faire fis des dangers pour aider les autres.
Ou est elle désormais ?
Il ne reste plus qu'une fille brisé, anéantis. Une pauvre petite poupée désarticulé.

-Je flotte en surface d'une mare sordide, 
Me perds à bord, ma solitude, 
Salie des eaux noires, c'est sublime....


Je me tais. Des voix approches. De toute évidence, ils se dirigent vers ma cellule. Je me recroqueville un peu plus, tentant désespérément de disparaître dans le mur. Je ne veux plus voir personne. Ma solitude est devenu ma seule porte de secours. Mais malheureusement, je n'ai ici aucun libre arbitre, et je ne peux que retenir ma respiration en entendant la porte crissé.

- voici Hana Welford, l’un de mes plus précieux jouets. Je vous passe sous silence la manière dont elle est arrivée ici…mais c’est encore la seule Deadman à avoir refusé de combattre pour sa survie…son acharnement à ne pas blesser frise presque la folie.

Tamaki. Sa voix, douceâtre et porteuse de promesses de lentes souffrances, a longtemps hanté mes cauchemars. Il a tant contribué à cette âme vide que je suis désormais. Et malgré ma souffrance, malgré tout ce que j'ai subi et enduré, je ne peut lui en vouloir.

-Une fleur au milieu de la merde. Très bien, donnez-moi les clés de cette cellule.

Je ne connais pas cette voix. Quelque chose dans son ton m'incite à relever la tête, et à capter son regard. Un regard jaune, profond, qui me fige et me terrorise. Je détourne rapidement mes yeux pour remettre ma tête entre mes genoux. Quelle importance ? Juste un bourreau de plus...

-Ne me l’abîmez pas trop quand même, j’y tiens beaucoup.

Les deux hommes s'éloignent, me laissant seule dans la crainte de mon avenir proche. Peut être que, cette fois ci, la fin est là. Cet homme aux yeux jaunes est synonyme de nouvelles tortures, d'encore plus de désespoir. Peut être acceptera t il de mettre fin à cette farce qu'est désormais devenue ma vie.
Tamaki a désormais disparu dans le couloir, ou règne une étrange cacophonie. Râlant et vociférant, des hommes passent à toute allures devant ma cellule, d’où me parviens bien vite les bruits clairs d'une lutte. Le gardien aux yeux troublants est toujours là, positionné non loin de la porte, et ne semble pas prêté d'attention particulière à la scène.

Une jeune fille aux long cheveux bleu se tient devant mes yeux, à quelques mètres de moi seulement. Elle souffre, je le voit dans ses yeux. Ses hommes l'insulte et la frappe, avec toutes leurs hargnes, leurs méchancetés, et je ne peux que observer.
Alors, je serre mes bras autour de mes jambes, vaines tentatives pour préserver l’être brisé que je suis. Alors, j'aplatis mes mains sur mes oreilles pour tenir à distances les cris de douleurs de et de colère. Alors, je me remet a chanté, avec une ardeur qui témoigne de mon incapacité à agir.
Je me déteste. Je me hais, de ne rien pouvoir faire. J'aimerais tant que cela cesse !
Je regarde mes doigts. Petits et fins. Moites et tremblants. Fragiles et mortels.
C'est à cause d'eux si j'en suis là. A cause de se pouvoir maudit. Je me déteste. Je les déteste.
Je ne peux m’empêcher de tirer sur ses parties de moi qui ont causé tant de douleurs. A moi et aux autres. Je tire, mords, frappe encore et encore, profitant de bien être illusoire et éphémère que me concède la souffrance.
Le craquement, net et précis, ne me tire qu'un petit gémissement sourd.
Je lève mes yeux noyés de larmes vers la jeune fille, maintenant couché au sol. Sa position inconfortable et le sang qui commence à apparaître à de nombreux endroits ne l’empêchent pas de cracher son venin à la tête des Undertakers. Elle est forte. Déterminé. Tellement différente de moi.

Peut être était ce l'admiration qui, à ce moment là, me poussèrent à commettre un acte qui allait sans aucun doute profondément bouleversé mon existence.

Un des hommes, le coté droit du visage mangé par une brûlure jaunâtre, leva son coutelas au dessus du corps impuissant de la fille. Son sourire malsain ne laissant aucun doute sur son désir d'en finir. Définitivement.
Flashback
''Tu vois gamine.... Si tu continu à garder des émotions au fond de toi, comme tu le fais, là, en prenant sur ton dos toutes les peines et les problèmes des autres...''
Il s'interrompit, tirant une bouffée de plus sur sa cigarette déjà bien entamé.
''si tu fais ça, tu va finir dévorer par la rancœur et la haine. Qu'es ce que tu croit ? Qu'elle disparaît, toute cette douleur que t'essaye de cacher en souriant ? Idiote. Elle attend juste le bon moment pour ressurgir, juste un petit instant de faiblesse.... Et pour une fille comme toi, qui rejette toute forme de violence... c'est la pire des choses qu'il puisse arriver. Car, crois moi, dans cet état, on a plus conscience de rien. Appelle ça la folie.''
Fin flashback

Oui... Je comprend, maintenant. Je comprend tout.
Je ressent de nouveau ce sentiment de ne plus être impuissante.
Douce euphorie. Malgré moi, bien malgré moi, je me dois d'avouer que cela m'a manqué. Mais c'est parce que je ne me doute pas encore de ce qui viens ensuite.
Ensuite, viens la douleur, puissante, dévastatrice, qui me martèle le cœur et me fais lentement suffoquer.  Le sang bat violemment dans mon corps, se condense de plus en plus au bout de mes bras.
Un cri de terreur franchit la barrière de mes lèvres, désespéré.
Devant moi, ma main tendu désigne presque négligemment l'homme qui était alors sur le point de tuer la petite deadman. Il n'a pas changé de position. Il n'as pas changé d'expression.
Seule la longue griffe de sang lui transperçant le cœur atteste de son état.
Mort.

''Cachée dans l'ombre, ou dans la lune, 
Asphyxiée je vis dans mon souffre...''

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Joshua Anderson
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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyLun 9 Déc - 4:31

Fabula Blanca

Tamaki lui donne la clé et détourne les talons, Joshua reste immobile et silencieux. Songeur. Le promoteur semble peu intéressé du sort que subira son "jouet", peu curieux de savoir si elle vivra assez longtemps pour le rester. Peu lui importe de toute façon, il a toute une myriade d'autres Deadmen à utiliser et torturer. Et malgré la profonde aversion que j'éprouve pour Joshua, je me sens plus proche de lui en regardant ses traits déformés par le dégoût dans le sillage du pompeux binoclard. C'est au moins un de nos points communs, cet homme nous déplaît. Ses méthodes nous déplaisent et ses cobayes finissent toujours mal. Retour sur la jeune prisonnière qui fait maintenant l'objet d'une inspection en règle, comme un fruit dans un marché public. Scrutée avec des yeux calculateurs et froids. Elle croise le regard de celui qu'elle voit comme un nouveau bourreau, sans doute après tout ? Je ne peux dire ce que songe lui faire Joshua, je peux seulement savoir ce qu'elle endurera entre ses mains. Elle a peur. Le vide des yeux l'effraie, la fait reculer, petite chose terrorisée. Tout au fond de la cellule, elle se dissimule, camoufle sa peau dans l'ombre et ses blessures dans le sang qui s'en écoule. Pauvre fille. Toujours aucun mot de Joshua, je commence à m'inquiéter. Et soudain, une petite voix commence à fredonner ses paroles mélancoliques. Si j'avais un corps, je me tournerais en tous sens pour la chercher, puis je verrais les larmes perler sur les joues d'Hana et ses lèvres tuméfiées remuer lentement. Alors je comprendrais. Joshua lui a déjà compris. Il écoute. Ce chant d'oiseau privé de ses ailes qui s'élève doucement depuis la cellule. Hana, oh Hana, que t'a-t-on fait pour que ton chant soit si triste ? Pardonne leur folie mon dieu, car ils tuaient des âmes et ils le savaient très bien.

Bruit sourd dans le couloir, voix qui hurlent et vocifèrent. Et un cri plus fort que les autres. Masculin :

- Attrapez-la !

La ? Encore une prisonnière en fuite ? Pas le temps de se poser la question, une jeune fille aux cheveux bleus apparaît dans le couloir, suivie d'un cortège d'hommes vêtus de blanc. Dans le dos de l'ex psy, la jouvencelle énamourée du couloir précédent roucoule une infirmation inutile :

- Voilà nos Undertakers.
- Et elle ? Qui est-ce ?
- Une prisonnière, Kuro Unmei, nouvelle arrivante.

Elle lui tend la fche, lui la lit avec application. Une Deadman aussi. Le ciel lui envoie la fortune, comme pour l'inciter à lui revenir. Il la prend et retourne dans les ténèbres. Nul besoin de plus que ça. Les Undertakers forment un petit attroupement autour de la jeune fille, ils veulent la tabasser comme un chien, modeste manière pour eux d'évacuer leur rage, leur peur, leur frustration. Ces animaux qui se croient supérieurs parce qu'ils ne pissent ni ne défèquent pour manifester leur trouble. La prison les a changés en monstres. Leurs visages dissimulés en attestent. À aucun prix ne regarder leur victime dans les yeux. Ne pas voir se refléter la misérable ombre rampante qu'ils sont devenus dans le regard plein de reproche d'une autre de ces gamines qui mériteraient mille fois une vie plutôt que la pire des fins. Ils se rapprochent d'elle, de plus en plus excités à chaque pas. Elle est cernée et le sait. Elle va se défendre tant bien que mal. Joshua le sait, il a perçu la lueur de défi mêlée de fureur dans son regard. Un oiseau qui refuse de voir ses ailes tomber. La symphonie du guerrier qui sait qu'il a déjà perdu mais se redresse tout de même, fier. Car fière, elle l'est. Pas comme Hana. La jouvencelle commence à s'inquiéter, la situation pourrait dégénérer. Un peu trop tard pour ça. C'est l'intention qui compte.

- Vous n'allez pas les arrêter ?
- Mon travail ici consiste à les évaluer. Ce sera le test parfait. Contre une Deadman ils seront obligés d'être sérieux ou de mourir. La peur donne des ailes.
- Mais...

Un terrible cri couvre sa protestation puérile. Comme si elle pouvait le faire changer d'avis.

- ... Des monstres ! Vous me répugnez ! Sales enfo...

Le cri du cœur de la Deadman est étouffé d'un violent coup dans l'estomac. Premier d'une longue série.
Elle se défend tant bien que mal mais ne peut lutter seule face à tant d'adversaires. Et eux, galvanisés par leur succès initial s'acharnent à frapper encore et encore. Elle n'a toujours pas utilisé la Branche du Péché. Si c'avait été le cas, ils seraient tous morts. Joshua se détourne de la scène avec dédain. La faiblesse de ses troupes ne le gêne pas, son attention est de nouveau toute entière fixée sur Hana Welford. Toujours prisonnière de la cellule, elle chante de toutes ses forces, de toute son âme en morceaux. Et dans son chant, on entend sa douleur d'être impuissante. Mon bourreau sourit. Cette fille a perdu ses ailes et pourtant, quelque chose en elle tente encore de fendre le ciel. Je ne sais si elle y parviendra mais je lui souhaite de le faire.

De l'autre côté, la scène se dégrade à vue d'œil. Toujours rouée de coups, la fille hurle et crache son venin fait de paroles brutales et incisives en plein cœur de ses adversaires. Raffermissant leurs coups mais détruisant leurs espoirs. Ils sont des prisonniers eux aussi. Et eux aussi doivent rendre des comptes. Elle a raison. Ils s'énervent. L'un d'eux sort un couteau et le brandit, hurlant ce qui pourrait passer pour un "ta gueule salope !" prêt à en finir. Hana voit tout, Joshua la scrute toujours. Puis elle hurle et il sait que c'est la fin. De sa main jaillit une grille vermeil qui traverse le corps du Croque-mort. Bruit tintant du couteau qui s'écrase sur le sol. Tous les yeux se lèvent et fixent cette lame incurvée au goût de sang qui a fauché leur ami. Ils ont peur. Le gardien finit par se lever, las de voir tant de médiocrité. Il s'approche du petit groupe et ramasse le couteau. Sa voix se fait doucereuse et aussi acérée que la lame qu'il tient.

- Lequel d'entre vous a tremblé en premier ?

Aucune réponse. Il n'en a pas besoin, il les a tous vus. Le coutrau décrit un arc de cercle et vient se planter droit dans le poumon duu concerné. Choc et effusion de sang. L'Undertaker s'écroule. Pas encore mort. Son gardien presse un talon méprisant sur le manche qui s'enfonce et perfore l'artère pulmonaire. Nouveaux geysers de sang. Par la poutrine et la bouche. Gargouillis. Puis plus rien. La gardienne est choquée, il faut dire qu'elle ne s'attendait pas à ça et je la comprends. Même si je m'y attendais évidemment. Les derniers agresseurs, indécis, tremblent de toutes leurs dents, il y en a même un qui s'urine dessus. Joshua se tourne vers eux et les regarde froidement.

- Vous auriez dû l'écouter au lieu de la frapper. Vous avez beau servir à autre chose que la lie de la prison, vous ne valez pas mieux qu'elle. Vous êtes des prisonniers, et à ce titre, la loi qui prévaut pour cette fille prévaut pour vous. Les faibles meurent et les forts survivent. Vous avez été vaincus par ses paroles avant que son amie ne tue votre accolyte. Puis vous avez été vaincus à nouveau quand la peur vous a étreint. Quinze Undertakers, deux Deadmen. Votre pathétique pantomime de force s'arrête ici. Disparaissez ou je vous tue.

Ils fuient et laissent la fille en sang sur le sol. S'approchant d'elle, le gardien l'observe quelque temps, aucune blessure grave. Elle tiendra. Il va ensuite vers la cellule de sa nouvelle "protègée" et la regarde elle aussi. Elle ne dit rien, ne bouge pas. Comme catatonique. La clé entre dans la serrure tourne. La porte s'ouvre et Hana est libre. Je ne comprends pas ce qu'il fait, ni ce qu'il cherche. Mais je sais qu'il n'a pas été gentil pour le plaisir. Dernier regard à celle qui n'aura définitivement ni son corps ni son cœur. Dernier ordre. Péremptoire.

- Conduis-les à l'infirmerie et veille à ce qu'elles soient nourries et bien soignées. Je dois leur parler.
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Kuro Unmei
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MessageSujet: Re: Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua   Ne me jugez pas, vous qui ne me connaissez pas, je suis libre et sans lois. #Hana #Joshua EmptyLun 9 Déc - 21:40

Si pour la liberté, le sang doit couler,
N'est-ce pas un prix cher à payer ?
S'il existait encore une infime chance,
Mettrait-elle fin à notre éternelle errance ?

Tu as senti leur hésitation, moi aussi. Tes paroles, ce sont celles d'une adolescente qui a déjà bien trop goûté aux saveurs amères de la connerie humaine. Et, ces hommes, ils ne comprennent pas. La violence émane d'eux tout entiers, ils sont si aveuglés... Ils n'ont aucune autre façon de se décharger du poids mort sur leur cœur, ils frappent, ils insultent; et toi, tu leur craches à la figure tout ce qu'ils sont mais qu'ils refusent de voir en face : ce sont des moins que rien. Tu ne te vois pourtant pas au dessus d'eux, tu as tué toi aussi, même si tu ne sais toujours pas comment tu as attenté à ma vie. Pas plus que moi. Des fouets de sang qui provenaient de ton propre corps, chose étrange, improbable, mais bien réelle.

Aussi réelle que ces voix qui parviennent à tes oreilles, ce chant aussi, alors que tu as renoncé à cracher ton venin sur ces hommes prisonniers d'eux-mêmes. Cette complainte te glace le sang, te fend le cœur. Quel insensible ne ressentirait rien de toute cette peur et cette tristesse qui résonnent dans cette voix ? Tu tournes légèrement la tête vers la cellule. Oui, c'est elle. C'est cette prisonnière qui laissait sa douleur s'exposer au travers de sa voix. Je pleurerais certainement, si je le pouvais encore. Du coin de l'oeil, tu vois l'un de tes assaillants brandir un poignard, et tu te prépares silencieusement à encaisser ce coup qui te serais certainement fatal, alors que moi je voudrais lui sauter à la gorge et le déchiqueter à coups de dents et de griffures, le dépecer, lui arracher les ongles, le plonger vivant dans l'huile bouillante puis dans l'acide, le... Soudain, la douleur qui t'assaillait s'estompe, les coups on cessés. Un liquide chaud et poisseux goutte sur tes joues, puis, un bruit sourd se fait entendre juste à côté de toi. Bruit, voix, frisson d'horreur qui traverse l'assemblée; un couteau fend l'air, nouvelle effusion de sang, et ce n'est pas le tien. Je suis révulsée de cette affreuse démonstration des secrets de cette prison, je ne comprends pas cette nécessité de tuer. Toi, tu observes ta main avec laquelle tu as essuyé ta joue; rouge, collante. Ton coeur bat soudainement vite, trop vite. Je sais que tu penses à ce jour que tu maudis de toute ton âme. J'aimerais tant te prendre dans mes bras pour te rassurer... Mais, heureusement, tu parviens à te reprendre, et tu regardes la prisonnière.

- Toi aussi... souffles-tu alors lentement.

Tu lèves les yeux vers cet homme qui a achevé l'un de tes persécuteurs, tu croises son regard. Le sien semble impénétrable, alors que le tien vacille entre diverses émotions : peur, dégoût, haine, fureur. Tu finis par fermer les yeux, écoutant le bruit de la cellule qui s'ouvre, le temps de recouvrir totalement ton calme. Ceci fait au bout de quelques instants, refusant d'être prise pour une faible, tu te redresses précautionneusement, méfiante malgré que les hommes aient reçu l'ordre de disposer. Ton regard se pose sur les cadavres au sol, le plus près de toi d'abord, celui qui avait voulu te porter le coup fatal. Tu pourrais lui cracher dessus, mais tu n'en fais rien. A la place, tu t'accroupis et pose une main au niveau de son cœur, cette fois insensible au sang sur ta main, et de l'autre, tu fermes doucement ses yeux écarquillés d'horreur. C'aurait du être une personne proche de lui, mais y avait-il vraiment quelqu'un qui se soucierait de lui si tu ne le faisais pas...?

- Malgré tout, tu restais un pauvre homme, qui ne souhaitais qu'une seconde chance... Puisses-tu reposer en paix.

Sans un regard pour la prisonnière, la gardienne choquée, ou l'autre homme-armure -que je viens tout juste de renommer ainsi, la faute à ses yeux-, tu t'avances vers celui qui a été tué de sang-froid par ce dernier, accomplissant le même rituel qu'avec le précédent. Même si tu as tué, tu garde ce respect pour la vie, en toute contradiction à toi-même. Puis, tu relèves les yeux, vers chacun des protagonistes ici présents. Infirmerie. Cette grimace que tu affiches ne peux que m'amuser, à croire que même à l'agonie tu préférerais continuer à errer dans les couloirs. Et pour cause, tu te redresses sur tes deux jambes, et tu adresses un regard d'avertissement à la gardienne qui viens d'esquisser un mouvement vers toi, dévoilant tes dents en un rictus mauvais, tel un renard acculé dans une cage. Puis, tu lances un coup d’œil méfiant vers l'autre aux yeux dorés qui te fascine étrangement. Tu as toujours eu l'art d'être intriguée par les personnes comme lui. Tu grognes cependant légèrement, t'approchant de ce gardien.

Tu es si proche de lui que tu sens la chaleur qui émane de son corps, et, malgré cette violation de l'espace vital dont tu fais preuve, cette proximité ne te dérange pas. Tu scrutes le visage de ce type, qui, personnellement, ne m'inspire absolument pas confiance. Toi, tu as vu ce qu'il a fait, et pourtant, il ne t'effraie pas, bien au contraire, et tu te demandes jusqu'où il ira pour te remettre à ta place si tu le provoques.

- C'est moi qui ai à parler, là. craches-tu, d'un ton dédaigneux. On m'explique ce que c'est, cette connerie ? C'est censé être une prison bordel ! Pas... un abattoir !

La haine se lit dans tes yeux, et dans un élan de rage du viens agripper le haut du gardien, le forçant à reculer contre les barreaux de la porte de la cellule de la prisonnière qui t'a sauvée la vie. D'ailleurs, pour le coup, c'est toi qui lui est redevable, mais chaque chose en son temps. Pour le moment, tu t'occupes de l'homme-armure en face de toi. L'envie de le frapper est tentante, il doit sûrement le sentir lui aussi, crispée comme tu es, mais tu te forces à garder un minimum ton calme, même si... cela s'avère bien plus difficile que prévu.

- Tu leur as dit que j'avais raison ! Mais toi, tu as tué ce type de sang-froid ! Tu trouves ça correct peut-être ?! T'as au moins conscience que tu vaux pas mieux que celui que tu viens de tuer ?! Ta voix s'entrecoupe dans un hoquet, et tu secoues la tête, sifflant entre tes dents. Je veux comprendre ce qu'il se passe ici ! Et... et ce que c'était, ce qui est sorti du corps de l'autre prisonnière ! J'ai... eu la même chose un jour... c'est quoi ?!

Tout aussi vite que tu t'es énervée, tu te calmes, clignant lentement des yeux. Un sourire mesquin s'invite alors sur tes lèvres, et je devine que tu as une idée derrière la tête. A quoi penses-tu encore, Kuro ? Je t'observe te mettre sur la pointe des pieds, les doigts accrochés aux vêtements du gardien, et, lorsque je te vois poser tes lèvres contre les siennes... c'est l'effet douche froide. Tu entends un couinement rageur, qui provient de la gardienne. Jalouse ? La pauvre. Tu ne lui prêtes aucune attention, trop occupée à l'instant. Tu recules lentement, l'air de rien, et lances un coup d’œil à la prisonnière qui, vue de près, même blessée et tuméfiée de partout, est plutôt mignonne, et tu lui adresses un très léger sourire. Tu pourrais la remercier, mais tu n'es pas très douée pour ça... Et puis, elle ne te semble pas en état. Pauvre enfant... elle ne mérite pas ça.

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