♫ Welcome to my world that’s painting with Sadness... There’s no light of sun, There you can’t hear any sound at all... ♫
« Retenez-la! Il ne faut pas qu’elle s’échappe! Dépêchez-vous!»
Mary s’était enfuit de la salle d'hôpital, les larmes aux yeux. Courant dans les couloirs blanc de l’hôpital, elle échappait aux infirmiers et aux agents de sécurité. L’adrénaline lui servait d'energie pour fuir. Elle ne regardait ni droit devant, ni autour d’elle. La seule chose que la jeune blonde fixait était le rouge de ses mains. Le couteau à palette qu’elle serrait dans ses paumes, rouge vif de sang, ressortait à la peinture blanche du bâtiment. Ce sang rouge attiraient son regard plus que tout, et elle le fixait, en pleurant.
~ 3 ans avant la fuite de Mary ~
« Mary! Combien de fois t’ais-je dit de ne pas traîner dans l’atelier de ton père? C’est dangereux!» criait Mme Guertana, mère depuis 8 ans maintenant. Avec pour petite fille, une jolie blondinette du nom de Mary.
Mary vivait avec son père et sa mère, à Tokyo. Mme Guertana travaillait en tant qu’infirmière dans un hôpital psychiatrique, dans cette même ville. Quant à Mr Guertana, il tenait une galerie d’art, près de chez lui, où il exposait ses peintures et ses sculptures. D’ailleurs, Mary avait pour habitude de jouer à l’arrière de cette galerie, dans l’atelier de son père. Elle passait ses journées dans cet endroit, peignant des tableaux et laissant libre cours a son imagination. Contrairement à ses camarades, elle ne s’amusait pas à la balançoire avec d’autres enfants de son âge, elle préférait rester seule à peindre.
Mais, ce qu’elle aimait par dessus tout, c’est de voir son père réaliser des œuvres. Elle l’admirait et remplissait ses yeux de bonheur lorsqu’elle le regardait peindre ou sculpter.
Lors d’une nuit étoilée, où les parents de Mary dormait paisiblement, la jeune blonde s’éveilla. Elle profita du profond sommeil de ses parents et s’infiltra dans la galerie de son père. Toute heureuse, elle jouait imaginant les peintures prendre vies, ainsi vivre une grande aventure dans le monde des peintures, des pinceaux et des couleurs... Toutes ces peintures rassemblant les couleurs de l’arc-en-ciel! Magnifique pour une petite fille de 8 ans, d’imaginer toutes ces merveilles!
L’enfant jouait entre les couloirs de la galerie, continuant d’imaginer un petit monde autour d’elle. Elle sautillait, dansait en admirant les peintures et leurs couleurs défiler autour d’elle. Ses yeux était émerveillés. La blondinette s’amusait dans un endroit interdit, le soir... Chut! Faut pas le dire! C’est tellement amusant d’enfreindre les règles...
La petite blonde continuait de sautiller, de s’amuser... mais une des peinture attira son regard et stoppa net son amusement. Cette peinture était tout simplement une toile blanche, sans aucune couleurs: «Il manque quelque chose... Mais quoi?» s’interrogea l’enfant. Suivant ses pensées, Mary retira la toile du mur et l’amena à l’atelier de peinture. Enfin elle va pouvoir exposer une peinture d’elle dans la galerie de son père! Et tout le monde l’admirera!
La petite fille prit tous les pots de peintures qu’elle trouvait et les plaça près d’elle. Continuant dans sa lancée, elle posa sa toile sur le plan de travail et s’assit sur le tabouret qui se situait en face, elle attrapa des pinceaux et les badigeonna de peinture . Elle commença son oeuvre en peignant un cercle, puis un deuxième, puis un troisième. L’inspiration la poussait à continuer jusqu’à la dernière goutte de peinture, Mary ne voyait plus que la toile, rien ni personne ne pouvait la distraire! Elle peignait et peignait sans relâche...
Une fois sa peinture fini, Mary se leva du tabouret et recula de deux pas en arrière, s’éloignant de sa toile. Pour analyser le travail qu’elle venait d’achever, la toile qu’elle allait montrer à tout le monde, et que tout le monde allait admirer! Mary venait de peindre une superbe rose jaune, entourée d’autre jolie couleurs. Elle pencha sa tête a droite, puis a gauche, tout en regardant la jolie rose. Il manquait encore quelque chose pour que ce soit parfait... Plus précisément, une couleur: « Le Rouge! Oui! C’est ça! Le rouge!» criait elle d’un ton enthousiaste. Mary se mit à chercher ce fameux pot de peinture rouge. Elle chercha et chercha...Vite! Il faut trouver cette couleur avant que l’inspiration quitte notre petite Mary!
Mais au lieu de trouver ce pot, elle tomba sur un couteau à palette. Le couteau de son père, qu’il utilise pour peindre à l’huile. « Oh! Un nouveau pinceau!» s’écriait-elle en souriant. Elle le garda dans ses petite mains d’enfant, et continua de chercher sa couleur.
Soudain, la porte de l’atelier s’ouvrit, renversant tous les pots de peinture sur la jolie toile de Mary. Son oeuvre était gâchée. La blondinette était dans tous ses états. Elle qui avait mis tant de travail dans cette peinture! Elle qui avait mis tellement d’amour dans cette peinture, elle était tellement fière! Et la voilà gâchée! Personne ne verra son oeuvre... Personne ne la complimentera... Des petits rêves d’enfant, peut être, mais des rêves qui lui tenait tant à coeur. Elle s’effondra sur ses genoux, face à sa toile, d’un regard foudroyeur, énervée. Quelqu’un venait de troubler le doux loisir de Mary. La blondinette releva sa tête, vers la porte, serrant le couteau dans sa main.
Une femme se tenait devant la porte, elle se rabaissa devant la jeune enfant et la prit par l’épaule, en caressant ses cheveux dorés. Une voix douce retentit:
« Mon sucre, que fais-tu ici? Ton père va être furieux! Tu rangeras ça demain! Oh, ma chérie, Combien de fois t’ais-je dit de ne pas traîner dans l’atelier de ton père! C’est trop dangereux pour toi... J’ai peur tu sais! Allez viens mon ange, retourne dorm----»
La toile de Mary venait de se tâcher de Rouge, exactement le rouge qu’il manquait a cette toile. Mais... Ce liquide était... Le sang rouge de Mme Guertana, Qui s’écoulait sur la peinture de la jeune blonde! Mary tenait entre ses mains un couteau à palette, qu’elle avait planté dans le ventre de sa mère, sous l’emprise de la colère: Oui, elle venait de tuer sa mère, celle qui avait gâché sa peinture. Celle qui avait détruit son oeuvre, son rêve, la même mère qui avait mis fin a l’enthousiasme de la jeune blonde, venait de mourir. Poignardée par sa propre fille. Mary venait de calmer sa colère et n’avait pas encore réalisé ce qu’elle venait de faire. Tout ce qu’elle lui importait, c’était sa toile tachée de sang, qu’elle prenait pour de la peinture: « Au moins, j’ai trouvé la couleur que je cherchais» s’était-elle dit. La jeune enfant ne comprenait pas son geste. Et puis, elle ne cherchait pas à comprendre non plus. Après tout, Mary n’a que 8 ans à cette époque.
Mr Guertana, qui avait entendu le bruit des pots de peinture tomber, crut à un cambriolage et appela la police. Après 10 minutes, la police arriva sur les lieux. Les officiers trouvèrent la petite Mary peindre sa toile, avec le sang de Mme Guertana. Choqués, les officiers de police n’embarquèrent pas la petite fille sur le moment. Ils s’attendait à un cambriolage, et non à un meurtre.
Le père, Mr Guertana, accourut sur les lieux du crime, n’ayant aucune idée de ce qui s’y trouvait là bas. Il bouscula les officiers encore choqués, jusqu’à atteindre l’entrée de l’atelier, où sa femme plongeait dans une marre de sang. Une vue horrible pour le père de famille, qui s’écroula au près du cadavre de sa femme. Mais le pire fut a venir... Mary était encore assise à peindre sa toile, elle se retourna et vit tous les policiers autour d’elle. Et surtout... elle vit sa mère, étendue au sol. La petite fille descendit de son tabouret, et se rapprocha de Mme Guertana: « Maman? Maman?! Réveille toi! Allez, Réveille toi c’est plus drôle! Mary se rapprocha de la plaie de sa mère, et vit ses mains rouge sanguines. Maman!? MAMAN!? J’suis désolée Maman! Maman...» La blondinette fondit en larme. Elle entra dans une folie furieuse et jetta le couteau par terre, pris les pots de peinture et les renversa un par un. La colère l’avait envahi.
Elle fut arrêter par deux policiers qui l’emenèrent à la voiture de police. Mary criait, elle appelait son père, elle hurlait et pleurait. Elle se débattait, tentant d’échapper aux mains des officiers. Mais en vain. Le père Guertana ne réagissait pas devant les pleure de sa fille et Mary resta seule.
♫ Here I’m Waiting silently for you, Father. Why, you were so cruel, to left poor Mary alone?...♫
~1 ans plus tard.
Après cette tragédie, Mary passa devant de nombreux juge pour enfant, qui en appelèrent a une maladie mentale. Plus précisément, un défaut psychologique. Mary ne fut donc pas transportée dans une prison ou quoi que ce soit, elle fut admise dans un hôpital psychiatrique.
Mary, qui adorait les couleurs, fut contraintes de vivre dans un endroit pâle. Sans vie, sans couleurs. Sans peinture ni pinceaux pour peindre de belle choses, de beaux arc-en-ciel, peindre du bonheur... Quelle horreur pour la petite fille, qui aimait tant peindre...
La petite blonde, encore enfant, attendait que son père vienne la chercher et la libère de cet endroit horrible. Cela faisait un an depuis le drame, et cela faisait un an qu’elle n’avait pas vu son père peindre de beau tableau. Mary n’en pouvait plus du blanc et de la tristesse. Cette couleur ni vive ni belle, qui remplissait les murs et les blouses des infirmiers. Ces infirmiers qui l’empêche de sortir de son lit, de sa chambre. Ces infirmiers qui l’empêche de peindre comme elle le souhaite et de vivre selon ses envies.
Mais bon, Mary sait très bien que lorsqu’elle sortira de cette clinique, elle peindra tout ce qu’elle voudra! Avec son père, bien entendu! Et surtout pas dans ce même atelier... Oh non pas cet atelier... Cet horrible endroit, où sa mère a perdu la vie...Cette mère qu’elle aimait tellement, lui manquait terriblement... Mary ne pouvait plus y penser, cela la dégoûtait. Pourtant, c'était bien pour l’acte qu’elle avait commis que la petite fille était enfermée entre ces quatre murs! ... Non, Mary ne peut pas rester ici... Elle ne peut pas rester dans cette clinique qui lui rappelle pourquoi elle se trouve ici. Non... Elle ne peut pas... Quelqu’un doit venir la chercher... La libérer...
« Papa viendras tu bientôt?... Papa viendras tu bientôt!? Papa... Viens me chercher... s’il te plait...» pleurait-elle tous les soirs, au calme, dans sa petite chambre d’hôpital.
~ 2 ans plus tard
♫ Please take me away, I desperatly promise, to be a good girl, to be worthy of your love. I don’t need the paintbooks, the dolls and the Dresses. Just tell me why you’ve left your pictures and gone? ♫
Mary a atteint ses 11 ans. Qu’est ce qu’elle a grandit! Et personne pour voir ça... Enfin si, les infirmiers et les docteurs bien sûr... Ces docteurs qu’elle déteste tant, tous habiller en blanc. Avec leurs vocabulaire incompréhensible, parlant de folie passagère et de trouble psychologique. Ah... Qu’est-ce qu’elle en avait marre de les entendre!
Un matin, comme tous les matins, Mary se réveilla. Elle prit son petit déjeuner et une petite douche avant de retourner dans son lit d’hôpital. Attendant les médecins, qui font leur tournée du matin, Mary regardait tranquillement la télé. Se disant qu’ils allaient une fois de plus l’embêter avec tous ces mots de médecins incompréhensibles.
Les médecins entrèrent dans la chambre de la jeune enfant.
« Mary, un visiteur pour toi, ce matin: Mr Guertana»
Mary, qui attendait ce moment depuis 3 ans déjà, ne pouvais qu’espérer qu’une chose: Que son père revienne pour la libérer de cet endroit. Finalement, Son père ne l’avait pas oublié!! Il pense toujours a elle, pas vrai? S’il revient, c’est pour venir la chercher, non?
Sous le regard avide et sérieux des autres médecins, la blondinette, toute contente, ne s’empêchait de sourire et ricaner timidement. Quel air abruti cela lui donnait.. Mais bon, c’est une enfant heureuse, qui va bientôt revoir son père! Un peu de joie ne fais pas de mal, pas vrai?
Dire que la dernière image qu’elle avait de son père, c’était cet homme qui lui tournait le dos tandis qu’elle se faisait capturer... Et enfin, elle va le revoir en vrai! Son papa! Enfin !
« Par conséquent, reprit le docteur, Mr Guertana ne pourra rester seulement 30 minutes. Etant donné les circonstances...»
Un infirmier expliqua à la jeune fille que son père viendrai seulement pour la voir, et lui parler de son acte. La jeune Guertana, qui ne comprenait pas pourquoi il fallait remettre cette tragédie sur le tapis, attendait tout de même son père avec impatience. « Bon... Aujourd’hui il vient seulement pour me parler, mais demain, il reviendra me chercher, hein? ...» espérait-elle. Elle espérait aussi qu’il lui apporterai des peintures, oh oui de belles peinture pour décorer sa chambre toute fade! Et des sculptures aussi! De jolies sculptures! Oh lala... Qu’est-ce qu’il pourrait ramener comme surprise?!
« Qu’est-ce qu’il me tarde de le revoir! J’espère qu’il a pas trop vieillit...» pensait-elle.
Un docteur, deux agents de sécurités et un infirmier emmenèrent Mary à la salle des visites. Mary pouvait apercevoir son père au loin, enfin, son père le dos tourné. Il lui tardait de revoir le visage de son père! Le beau visage de son père, accessoiré de ses lunettes carrés. Qu’est-ce qu’il lui manquait! Peut être qu’il a rapporté des photo de «Maman» ?
Arrivée à la salle des visites, Mary était juste en face de lui. Oui, de son père! Encore le dos tourné d’ailleurs. Mary s’assit, entourée des deux gardiens et surveillée par l’infirmier qui était à l’autre bout de la salle. La jolie blonde était toute impatiente, et attendait le moment ou Mr Guertana allait se retourner.
Soudain, le père de famille s’assit devant elle. Mary était sans voix. Elle ne le reconnaissait pas... Tant de tristesse sur le visage du père Guertana... Tant de déception... de douleur... Est-ce possible, que la mort d’un proche, puisse autant changer quelqu’un?
« -Pouvons....Pouvons-nous rester seuls, un instant? s’adressait l’Artiste à un des gardiens.
- Êtes-vous sûr de pouvoirs vous défendre, en cas de problème?
- Ce n’est qu’une enfant, bien sûr, et croyez moi, j’ai tout ce qu’il faut pour ça
- Entendu»
Tout le personnel quitta la salle, Mary était seule avec son père. Elle stressait et paniquait. Elle était toute silencieuse, toute calme. Lorsque son père s’assit, elle le regardant d’un air désolé. Plein de pitié. Mr Guertana posa ses coudes sur la table, passa sa main dans ses cheveux et prit un objet de sa poche. Il regarda Mary en pinçant ses lèvres, et sortit violemment le fameux couteau à palette.
« Tu t’en souvient!? TU TE RAPPELLE!?» cria le père de Mary, tout en montrant le couteau.
Le couteau avait attiré le regard de la blondinette. Tous ces affreux souvenirs lui revenait, le moment ou elle avait poignardé sa mère, où elle l’avait vu s’écrouler au sol, ce moment où cette pièce fut remplie de sang... C’était insoutenable, la jeune fille pris sa tête dans ses mains et la secoua: « Non non non, s’il te plait... non...». Mary pleurait et bafouillait. Elle se balançait sur sa chaise, se convaincant que ce n’était pas de sa faute, qu’elle ne l’avait pas fait exprès... Pourquoi fallait-il qu’il vienne pour raviver tout ces souvenirs? Pourquoi venait-il pour lui infliger tant de souffrance? Mary voulait seulement voir son père, pour qu’il la libère et la ramène à la maison... Et retrouver une vie normale, malgré ces horreurs.
« TU l’as tué! Ta propre MÈRE» ne cessait-il de répéter. Mr Guertana lança le couteau vers la porte et le pointait du doigt « C’est TOI qui a fait ça! J’aurai du te tuer juste après avoir vu cette horreurs... Je ne peux plus vivre en pensant que ma propre fille a tué sa propre mère...»
Le père enlaça Mary dans ses bras, caressant sa chevelure dorée, prit sa petite tête d’enfant entre ses grande mains abîmée par le travail. Il regarda ses yeux bleus tout en souriant et chuchota « J’aimais la petite fille qui admirait mon travail, aux yeux bleus de sa mère et cheveux blond de sa grand mère, celle qui riait et enfreignait le règlement en s’amusant. Le père Guertana pleura un moment et son sourire disparut, Mais je n’aime pas ce monstre que tu es devenu. »
La jeune fille, outrée et blessée par ces mots, pleura en serrant son père. Elle le regarda puis sourit, encore les larmes aux yeux. « Moi j’aime le père qui m’aimera tel que je suis».
«Mais tu peux redevenir tel que tu étais... Je ne peux pas vivre avec ce monstre... Je ne veux pas vivre avec ce monstre...» répondit le père Guertana, les larmes aux yeux. Ce père, autrefois père de famille, ne pouvait plus vivre avec ces horreurs. Sa femme tuée par sa propre fille... Trop de souffrance, trop de douleur... Comment en finir avec ça? Se venger peut être? En tuant sa progéniture? Ça, jamais... Il faut en fini autrement... L’artiste prit le couteau et le pointa vers son ventre. Il embrassa légèrement sa fille sur son front et chuchota:
« Je t’aimais... Pourquoi pas toi?» .
Trois gouttes rouge tombèrent sur le sol blanc de la salle, ces trois gouttes se transformèrent en petite flaque de liquide rouge, et cette petite flaque en grande marre... Le père Guertana, s’effondra au sol. Mary le regarda, en tremblant, elle n’osait a peine toucher son père, qui agonisait parterre. Son sang s’écoulait lentement. La jeune fille fondit en larme et embrassa une dernière fois le front de son père, qui devenait froid. Mary entendit les gardiens arriver, elle prit le couteau à palette et fuit. Elle sortit de la pièce en pleurant, encore une fois sous le choc de cet acte incompréhensible, son arme à la main, bousculant et entaillant les infirmiers et agents de sécurités.
« Retenez-la! Il ne faut pas qu’elle s’échappe! Dépêchez-vous!»
Mary s’était enfuit de salle d’hôpital, les larmes aux yeux. Courant dans les couloirs blanc de l'hôpital, elle échappait aux infirmiers et aux agents de sécurité. L’adrénaline lui servait d’energie pour fuir. Elle ne regardait ni droit devant, ni autour d’elle. La seule chose que la jeune blonde fixait était le rouge de ses mains. Le couteau à palette qu’elle serrait dans ses paumes, rouge vif de sang, ressortait à la peinture blanche du bâtiment. Ce rouge sang, attirait son regard plus que tout, et elle les fixait, en pleurant.
La jeune blonde, épuisée, s’était caché dans un recoin de l’hôpital, échappant au regard des agents et infirmiers qui la poursuivait. Ceux-ci continuèrent de courir tandis que Mary était cachée. Lorsqu’ils furent assez loin et que le petite fille fut hors du champ de vision du personnel, elle sorti d’un bon. Elle reprit sa course à toute vitesse, ne s’arrêtant pas. Mary arriva enfin devant la porte principale de l’hôpital. Elle n’avait plus de famille... Son père ne pouvant plus la libérer, il fallait bien qu’elle le fasse elle-même. Qu’elle redécouvre le grand air, sente ses cheveux aux vent... Oui, il fallait qu’elle sorte d’ici, qu’elle soit seule ou non.
Mary poussa les grandes portes de l’hôpital, les tachants de sang. Une lumière éclatante l’éblouissait, la chaleur du soleil la caressait... Elle redécouvrait ce bonheur qu’elle avait oublié pendant ces trois ans... Et surtout elle était libre...
Mais un mal ne vient jamais seul... A sa sortie trois voitures de police l’attendait, ainsi que plusieurs policiers qui pointait leur armes sur le petit être.
« Vous êtes en état d’arrestation pour meurtre! Lâcher votre arme!»
Les rêves de la jeune fille s’écrasaient... une fois de plus... Le papillon avait dévoilé ses ailes pour encore une fois les refermer. Libre, pour finir enfermée. Les officiers emmenèrent la jeune fille dans la voitures de police, elle ira surement en prison. Enfin, même si elle avait été libre, vers qui irait-elle? Son père, qui était sa seule famille, s’est donné la mort... Elle n’a plus personne... Et se retrouve, une fois de plus, seule...
♫ She only wanted to be with her father... ♫
La voiture arriva au poste de Police, les officiers emmenèrent la jeune Guertana, menottée et tête baissé, dans une salle d’interrogatoire. Ils l’assirent violemment sur une chaise de métal en face d’un miroir, et quittèrent la salle. Mary savait pertinemment que des officiers, aussi froid que ses médecins, se cachait derrière cette vitre. La défigurant du regard et l’analysant comme un vulgaire sujet d'expérimentation. Mary se demandait ce qu’ils allaient faire d’elle. Elle qui avait tué sa mère, et était accusée à tord d’avoir tué son père... Tout ces événements... L'hôpital, la police... A seulement 11 ans, vivre ça? La jeune fille, submerger par tous ces phénomène, sombra dans une profonde tristesse... Un profonde mélancolie...
Soudain, la porte de la salle d’interrogatoire s’ouvrit. Surement un de ces policier qui venait l’interroger...
Mais ce policier ressemblait étrangement au père de Mary... Oui, même chevelure, même démarche et même allure... Même Lunettes! La jeune fille le croirait ressuscité. Elle voulait se lever et l’enlacer! Lui dire a quel point elle était désolée...
« Bonjoooooouuuuur ! Je suis maître Tamaki, ton avocat qui te défendra pour les événements à venir ! Aujourd'hui, nous allons t’emmener dans un centre de détenus pour enfant ... Oh mais ne t’inquiète pas, je t’y emmènerai personnellement!»
Mary croyait rêver... Un léger sourire apparut sur le doux visage de la jeune fille, émerveillée par cet homme qui était le portrait craché de son père...
Mary fut emmenée dans son centre de détenus, accompagnée de Mr.Tamaki. Après cela, la petite fille ne se souvient plus de rien... Quelque vagues images lui revienne.. La grande roue au loin... Les montagnes russes... un nom ...Dead... Deadman Wonderland ?
La jeune fille s’était réveillée, dans une grande salle, un peu sombre, entourée d’infirmier et de docteur... Ah lala, Elle en a dont pas fini avec ça!? M’enfin... Elle se réveilla, perfusion dans les bras, entendant quelques voix.
« Vous croyez que ça a marché? La branche du péché lui a été implanté? Et la puce de contrôle aussi?» demandait une infirmière d’un air septique. La jeune fille, un peu dans les vapes, entendit d'autres voix. Surement des médecins... qui disait que Mary avait plongé dans un...coma durant presque un an...? La petite fille ne comprenait pas... Et elle ne savait même pas comment elle avait atterrit dans cet endroit!
Tout à coup, Mr Tamaki, entra dans la pièce, était tout excité de voir Mary. La blondinette ne comprenait pas pourquoi...
« Elle se réveille enfin! Après un an! Voici la nouvelle Ninben, mon nouveau jouet...Tu es dans ma prison, Deadman Wonderland. Et tu n’en sortira, jamais...»
♫...But little Mary is waiting in her prison alone♫